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Le coin de juliette
2 février 2014

Seule.

              Dimanche matin. 8 heures. Nue, dans un lit, mon lit. L'autre dormais encore. On aurait dit un enfant, insouciant, dénudé et étalé. Recroquevillée, et inhalant la fumée de cette fin de cigarette trouvée au pied du lit. Il pleuvait, et la fenêtre entre-ouvert laissait passé cette odeur de la vie, de la pluie. J'avais envie de le secoué, de lui crier que j'étais malheureuse. Et que ses va et vient de taulard de la nuit passée n'avais fait que renforcée mon mal être et mon image de traînée. J'avais envie de le poignardais et de le jeté, le rejeté. De ramassé son bordel, ses fringues, ses capotes usagées et de lui balancer à la figure. De lui dire de partir et de ne jamais revenir. Mais j'ai rien fait. J'ai seulement écrasé mon mégot dans cette boite de conserve qui me servait de cendrier et je suis restée allongé, à ses côtés. Salie. 

 

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Commentaires
G
Laisse-moi deviner: il était rentré par la fenêtre?<br /> <br /> Pourquoi salie? Pourquoi ton image de trainée? Qui t'a mis de telles lunettes pour te regarder dans le miroir? AU PIRE, tu as accepté une nuit d'échange parce que tu te sentais le besoin de ne pas être seule. Pas satisfaite au matin? Ca arrive qu'on ne soit pas dans la félicité!
Le coin de juliette
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